Reproduction d’un coin de rue pendant l’Occupation. La résistance à l’occupant et à Vichy s’exprime.
La France des années noires
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La 2ème guerre mondiale
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La guerre est déclarée La ligne Maginot était une ligne de défense militaire française le long de la frontière franco-allemande. C'était un grand ouvrage, au sol et sous terre, qui devait mettre les Français à l'abri de toute invasion allemande. Cependant, en 1939-40, ils se sont préparés à l'éventualité d'une attaque en protégeant les populations et les monuments. Pour protéger les monuments des bombardements, on mettait des sacs de sable tout autour d'eux. La ligne Maginot ne servit pas car les Allemands arrivèrent par le Nord du pays Après une " une guerre-éclair " (blitzkrieg en allemand), les Allemands arrivèrent à Paris dès juin 1940. L'armistice (cessez-le feu) fut signé le 22 juin 1940 entre l'Allemagne et la France. Pour cette dernière commença la période de l'Occupation. Collaborer Collaborer avec un ennemi c'est l'aider, participer à son action, lui apporter son soutien. Philippe Pétain était Maréchal, Chef de l'Etat français. Il mena une politique de collaboration avec l'Allemagne nazie qui occupait la France. Auparavant, l'Assemblée nationale, appelée alors Chambre des Députés, lui avait donné tous les pouvoirs le 10 juillet 1940. Le Maréchal Pétain abolit la République et dirigea le gouvernement de Vichy. Le portrait du Maréchal, que la propagande de Vichy tenait à faire passer pour un " bon français ", se voyait sur de nombreux objets, tels que la vaisselle, les cartes postales, les affiches… Le gouvernement de Vichy tentait même de diffuser l'idéologie pétainiste dans les exercices scolaires tels que les dictées. La terre et les paysans y étaient souvent valorisés. Les journaux servaient aussi de support pour la propagande. Vichy et les juifs Dans une vitrine du Mémorial de Caen, se trouve un document prouvant que le régime de Vichy a participé à la répression des Juifs. Ce document date de l'automne 1940. A cette époque, une ordonnance allemande impose le recensement des Juifs en zone occupée, tandis que le gouvernement de Vichy promulgue le premier statut des Juifs et leur interdit certaines professions. Il y eut un camp de concentration nazi en France. Il se situait en Alsace, alors annexée par l'Allemagne. Il s'agissait de celui de Natzwiler-Struthof. De nombreux résistants y moururent. D'autres camps étaient des camps de transit, à partir desquels des convois partaient pour les camps de concentration et d'extermination. Ainsi, Drancy en région parisienne. Parmi les rafles menées à l'égard des Juifs, il faut rappeler la rafle du Vel'd'Hiv à Paris des 16 et 17 juillet 1942. Plus de 13 000 Juifs, dont plus de 4 000 enfants, sont arrêtés par 4 500 policiers français. Au total, 76 000 Juifs ont été déportés depuis la France, dont 11 000 enfants. Il n'y eut que 2 500 survivants. Pour montrer aux visiteurs du Mémorial de Caen que les Nazis étaient cruels envers les civils, plus particulièrement envers les Juifs, un soulier d'un petit bambin est exposé. De plus, derrière des bougies, sont projetés en noir et blanc douze visages creusés par la faim et la fatigue. Ils sont ceux de déportés juifs et témoignent du génocide des Juifs et de l'impossibilité d'oublier. Résistance Résister consistait à s'opposer par différents moyens à l'occupant allemand ainsi qu'au gouvernement de Vichy qui collaborait avec lui. Une grande figure de la Résistance française fut le général de Gaulle grâce à ses appels pour la résistance. Il s'exila à Londres lorsque l'armée allemande envahit la France. Depuis l'antenne radiophonique de la BBC, il fit des discours en faveur de la résistance française. Le plus célèbre dans la mémoire française de l'Occupation, bien que très peu entendu à l'époque, fut l'appel du 18 juin 1940, dont la phrase : " La France a perdu une bataille mais pas la guerre ". De Gaulle envoya Jean Moulin en France occupée pour organiser sur le terrain la résistance française. Celui-ci fut capturé et tué sous la torture par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon. Pour résister face à l'armée allemande, on faisait dérailler des trains, on mettait des casques d'écoute dans les boîtes de conserve, on fabriquait des mines éclate pneu... Il y avait plusieurs organisations de résistance. On peut en retenir deux principalement : - Les FFI : Forces Françaises de l'Intérieur, résistants d'origines sociales et de tendances politiques et religieuses différentes qui se battaient clandestinement sur le territoire français (réseaux, maquis) ; - Les FFL : Forces Françaises Libres, petite armée constituée autour du Général de Gaulle par des volontaires qui l'avaient rejoint en Angleterre et qui se battaient auprès des Alliés (Britanniques et Américains). Un coin de rue Lors de l'Occupation, la vie en France était particulièrement rude pour tout le monde. Mais pour les Juifs c'était pire. Pour s'alimenter les gens avaient des tickets alimentaires mais ils en avaient très peu. La plupart du temps, il y avait devant les boutiques alimentaires une très longue queue d'attente. Les Juifs devaient attendre 3 heures de l'après-midi pour faire leurs achats. Il n'y avait en général plus rien. Sur des murs, il y avait des affiches de propagande allemandes et de l'Etat Français du Maréchal Pétain. Les interdits et les règlements étaient ainsi portés à la connaissance de la population. Mais il y avait aussi quelquefois des inscriptions, par exemple " Laval au poteau ". Laval était le vice-président du gouvernement de Vichy dirigé par le Maréchal, favorable tout comme lui à la collaboration. Les personnes qui peignaient ce genre d'inscription exprimaient ainsi leur résistance ou en tout cas leur désaccord.
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Extrait de la rencontre avec Rachel Jedinak, enfant juive cachée pendant l’Occupation (25 novembre 2005).
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