L’extermination
L’eugénisme Dans l'Allemagne de l'Entre-Deux-Guerres, des scientifiques racistes comme K. Binding et A. Hoche développèrent des idées qui conduisaient à la destruction des " vies sans valeur ". Ces idées sont dites eugéniques. Le régime Nazi fit une vraie propagande faisant admettre aux Allemands l'extermination des " vies sans valeur ". Voici un exemple d'exercice donné aux élèves de la Jeunesse Hitlérienne. " Un malade mental coûte quotidiennement environ 4 Reichsmarks (RM), un infirme 5,50 RM, un criminel 3,5 RM, un apprenti 2 RM. 1) Faites un graphique avec ces chiffres. 2) D'après de prudentes estimations, il y aurait en Allemagne 300 000 malades mentaux, épileptiques, etc... qui reçoivent des soins permanents. Calculez combien coûtent annuellement ces 300 000 malades mentaux et épileptiques. Combien de prêts non remboursables aux jeunes ménages à 1 000 RM pourrait-on faire si cet argent pouvait être économisé ? " Ce type d'exercice visait à conditionner les jeunes à l'idée d'extermination d'une partie de la population. Il montre aussi la préparation minutieuse de cette extermination. Les médecins et les sages-femmes devaient signaler et tuer tous les enfants atteints de difformité. Le 1er octobre 1939, Hitler donna l'autorisation aux médecins " d'accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible ". L'opération d'élimination des malades des hôpitaux et asiles commença en octobre 1939. Elle se dissimulait sous l'appellation de code " T4 ". Les victimes étaient d'abord sélectionnées par une commission de contrôle. Elles étaient envoyées dans un institut d'euthanasie et ensuite tuées par monoxyde de carbone. Un avis de décès et des condoléances étaient ensuite envoyés aux familles. La chambre à gaz du centre d'extermination de Brandenburg est décrite ainsi : " La salle de mise à mort, lors de son installation, avait été camouflée en salle d'inhalation. Les murs étaient carrelés. Plus tard, on ajouta au camouflage des douches fixées au plafond, alimentées par des canalisations fictives. Le long du mur, à dix centimètres du sol, courait une canalisation reliée aux bouteilles à gaz. Ce tuyau était percé de nombreux petits orifices par lequel le gaz se répandait dans la salle. Les bouteilles de gaz se trouvaient dans une antichambre, dissimulées par un revêtement. " Eugen Kogon, Hermann Langbein et Adalbert Rückerl. Les Chambres à gaz, secret d'État, Paris : Éditions de Minuit, 1984. En avril 1941, l'Église dénonça ces crimes. Hitler ordonna alors l'arrêt du programme T4 le 24 août 1941. Il y eu un peu plus de 70 000 victimes. En réalité, le programme T4 continua dans la plus grande discrétion jusqu'en 1945. Ce programme d'extermination des malades mentaux et des handicapés fut le prélude aux exterminations des Juifs. Les déportations vers les camps d’extermination Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis, antisémites, tentèrent d'expulser des territoires européens tous les Juifs. Pour ce faire, ils utilisèrent les voies ferrées et construisirent des camps d'extermination pour éliminer tous les Juifs. Les modalités de cette extermination furent décidées lors de la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942. Elle se déroula à Berlin où se réunirent les représentants des ministères et de la SS. Les mots codés pour cette extermination étaient " La Solution finale ". Les Nazis déguisèrent leurs intentions en présentant les déplacements sous la forme d'une " réinstallation " de la population juive dans des camps de travail à " l'Est ". En fait, la " réinstallation " à " l'Est " était un euphémisme pour le transport vers les camps d'extermination et les assassinats de masse. Les Nazis utilisèrent les wagons de passagers mais aussi les wagons à bestiaux pour déplacer la population juive vers les camps d'extermination. Les conditions de vie dans les transports étaient atroces. Les personnes ne disposaient pas d'eau, pas de nourriture ni d'aucun moyen hygiénique mis à part un seau. Elles restaient entassées dans les wagons même lorsque le voyage durait plus d'une journée. A la fin du voyage, beaucoup de personnes étaient déjà mortes. Les Allemands tuèrent environ trois millions de Juifs dans les camps d'extermination, dont un million à Birkenau, en utilisant les chambres à gaz, fausses douches sous lesquelles les déportés étaient entassés, et les fours crématoires dans lesquels les cadavres brûlaient. Les rails étaient parfois, comme à Auschwitz-Birkenau, tirés le plus possible à l'intérieur du camp afin de faire accéder les victimes plus vite encore aux chambres à gaz. Ce mode " industriel " de destruction d'humains est sans précédent. Les trois autres millions de Juifs assassinés moururent de faim et de maladies dans les ghettos de villes de l'Est de l'Europe (espaces urbains d'où les Juifs ne pouvaient sortir, dans les villes polonaises de Varsovie, Lodz...) ou fusillés par des commandos spéciaux (les Einsatzgruppen) qui opéraient particulièrement dans la partie occupée de l'Union Soviétique.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer
Sed diem nonummy nibh euismod tincidunt
St lacreet dolore magna aliguam
Ut wisis enim ad minim veniam
quis nostrud exerci tution ullam corper suscipit lobortis
nisi ut aliquip ex ea commodo consequat
Español
English
Français
Nederlands
Italiano
Deutsch
Auschwitz-Birkenau
Lorem
Ipsum
Dolor
Sit
Amet
[./page_auschwitz_antisemihistoirepag.html]
[./page_auschwitz_antiseminazipag.html]
[./page_auschwitz_antisemiexterminationpag.html]
[./indexpag.html]
[./page_infospag.html]
[./page_auschwitz_magdapag.html]
[./page_auschwitz_albumpag.html]
[./page_auschwitz_voyagepag.html]
[./indexpag.html]
Retour à la page d’accueil
[mailto:laroutedelamemoire.chalais@laposte.net]
[Web Creator] [LMSOFT]