Littérature
Les anciens déportés racontent Adam Czerniakow. Les carnets. Paris : La Découverte, 1996. 282 p. Adam Czerniakow est né à Varsovie le 6 septembre 1880. Il dirige le ghetto de Varsovie pendant l'occupation nazie de la Pologne. Il a laissé derrière lui un document dont le contenu est unique. C'est une sorte de registre, de journal où il raconte la vie des Juifs dans le ghetto. Durant l'été 1942, Adam Czerniakow doit choisir une liste de Juifs qui seront déportés, mais ne pouvant accomplir cet acte il décide de se suicider. Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau. Paris : Calmann-Lévy/collection Mémorial de la Shoah, 2005. Ces textes ont été écrits par les Sonderkommandos* pendant leur déportation au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau plus d'un million de juifs. Les écrits ont été enterrés en espérant qu'on les retrouve un jour. Ils témoignent de la panique dans les chambres à gaz, des victimes mortes asphyxiées, piétinées… Les textes ont été retrouvés dès 1945. Francine Christophe. Une petite fille privilégiée. Paris : L'Harmattan, 2004. 216 p. Née en 1933, arrêtée à l'âge de huit ans et demi avec sa mère alors qu'elles tentaient de passer en zone libre. Elle fut tout d'abord envoyée au camp de transit de Drancy puis au camp de concentration de Bergen-Belsen. Dans ce camp et jusqu'à sa libération en 1945, elle est protégée par la convention de Genève*, son père ayant été fait prisonnier de guerre. Le titre du livre, Une petite fille privilégiée, est ironique. Même en étant privilégiée (elle n'est pas déportée vers un camp d'extermination), elle ne l'est pas tant que ça car elle a quand même vécu dans un camp de concentration et connu, comme d'autres déportés, des conditions de (sur)vie extrêmement difficiles. Beaux, Véronique ; Thouroude, Jacques. Moi, Jean Courcier : mes vingt ans, de la résistance à la déportation. Rennes : Apogée, 2003. 125 p. Jean Courcier : communiste et résistant pendant l'Occupation, déporté à Mauthausen. Son livre parle de son emprisonnement en 1941 puis au terme de sa peine (deux ans et demi), les autorités françaises le livrent aux Allemands. Il sera déporté au camp de concentration de Mauthausen. Son témoignage sur le camp, écrit sous forme d'entretien avec des professeurs de Lycée, est d'autant plus bouleversant que lorsqu'il est arrêté puis déporté il a peine vingt ans. Le livre contient aussi des lettres, des photos et des croquis. Lexique : * Convention de Genève : ensemble de conventions internationales conclues dans le souci d'améliorer la protection des personnes (blessés de guerre, prisonniers de guerre, personnes civiles) en temps de guerre. * Sonderkommandos : Personnes qui enlevaient les cadavres des chambres à gaz. Elles devaient brûler les corps dans les fours crématoires puis disperser les cendres. Fiction littéraire, poésie et Shoah : Romans : Dans les années 1940, des millions de personnes ont été déportés ou ont subit la guerre. Certains survivants des camps de concentration et d'extermination veulent parler de leur passé, exprimer leur émotion en écrivant soit des romans, des poèmes, des témoignages ou des pièces de théâtre. Ils écrivent pour que l'on n'oublie pas les victimes. La fiction et le travail romanesque peuvent contribuer à ne banaliser ni le passé ni l'oubli. Certains survivants de la déportation comme Jorge Semprun, déporté à Buchenwald pour cause de résistance, ont d'abord choisi de ne pas écrire car ils voulaient oublier ! Mais au bout de 15 ans, Jorge Semprun a décidé de le faire car pour lui ce n'était pas possible d'oublier Même s'il n'en parlait pas, il en faisait des cauchemars. Il écrit en 1963 un roman intitulé Le grand voyage. A travers l'écriture, comment chacun a-t-il raconté son passé ? Certains écrivains ont utilisé les romans car ils avaient l'espoir de se libérer de leur passé. Une déportée a dit qu'il lui fallait faire l'œuvre de la littérature pour traduire des mots d'horreur sur la condition juive durant la guerre. Poésie : - Fin du Voyage - de Greet Van Amstel C'est un écrivain hollandais. Elle a écrit ses poèmes à Auschwitz, où elle a été déportée. Le titre signifie déjà tout : le mot " fin " signifie la mort. L'écrivain décrit ce que peuvent ressentir les déportés avant de mourir. Au début du poème, nous pouvons lire les vers " fin du voyage les portes à glissières s'ouvrent ". Il s'agit de l'arrivée en wagons des déportés dans le camp. Nous avons demandé à d’autres élèves ce qu'ils avaient pu ressentir ou ce qu'ils pensaient en lisant le poème. Pour eux, ce poème parle de la mort et non pas de ce qui se passait avant que les déportés meurent. - Le pire - de Maurice Honel : poème écrit à Auschwitz Le poème nous montre la souffrance, les conditions de vie des déportés, ce qu'ils ressentent : l'horreur et la peine. L'écrivain a voulu montrer son passé, ce qu'il a pu vivre, ressentir, et ce qu'il ressent aujourd'hui.
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Francine Christophe raconte le camp de transit de Drancy (le 1er juin 2006).
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